Les Équatoriens élisent ce dimanche leurs président et députés. Lenin Moreno, aspirant aux plus hautes fonctions de l’État, entend approfondir les politiques d’inclusion sociale et avancées économiques de son prédécesseur, Rafael Correa.
Élu président à la surprise générale en 2006, Rafael Correa passe aujourd’hui la main. L’élection de cet économiste aux plus hautes fonctions de l’Équateur avait alors pris tout le monde de court. À l’époque, la nation andine n’était plus que l’ombre d’elle-même. L’État n’en avait que le nom, tant son rôle et ses missions avaient été réduits à la portion congrue. L’économie était asservie aux organismes financiers internationaux, conséquence de la dollarisation. Avec son mouvement Alliance Pays (AP), Rafael Correa bouscule ce décor moribond, en s’inscrivant dans la dynamique des changements structurels à l’œuvre avec l’avènement des gouvernements de gauche et de centre gauche dans l’hémisphère Sud du continent. Il impose alors son propre sillage avec « la révolution citoyenne », que ses partisans qualifient de décennie « gagnée ».
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